vendredi 3 août 2007

Mon précieeeeux !

Je commence à mettre mes livres en cartons en vue d'un gros déménagement... et ÇA, c'est mon carton Peanuts !

jeudi 5 juillet 2007

(BD) Snoopy and the Red Baron

It's a red comic book by Charles M. SCHULZ, with a hard cover, green or yellow pages and a very famous flying dog.

mercredi 4 juillet 2007

(BD) Les Malheurs de Charlie Brown

Publié chez BD Hachette en 1975, voici une BD de 46 pages au format classique et aux drôles de couleurs...

Est-ce dû à la participation d'un certain Henri Filippini, mais en effet ces strips des années 1959 à 1974 ont été colorisées après coup. Et dès la première page, les choix de couleurs étonnent et détonent. Ce ne sont pas les dégradés douteux de ces dernières années, réalisés avec Paint sous Windows 95, faut pas exagérer. Mais il règne ici une certaine anarchie : un coup, toute la case est rose fillette, la case d'après (qui représente la même situation) passe au bleu Superman, au vert Cendrillon ou au mauve Dracula.

Page 4, Linus est blond ; page 5 il est brun. Dommage que la petite fille rousse n'en profite pas pour faire son apparition sur fond marron ! Les caractères dans les bulles, eux aussi, prennent des couleurs au fil des pages, selon l'occasion : rose et gras, rouge et italique, les possibilités sont infinies...

Sur le fond, c'est une compilation de bonne facture et publiée sous le titre original. Contrairement aux éditions Rivages poche aujourd'hui, les éditions Hachette de l'époque tiennent bon autour du thème qu'ils s'imposent. Tous les strips représentent des variantes de l'éternel blues de Charlie Brown, ses causes (la petite fille rousse qui ignore son amour, les élucubrations de sa petite sœur Sally, l'ingratitude de Snoopy à son égard, ses visites chez "Lucy psychiatre", ses défaites cuisantes au baseball) et ses conséquences (sa résignation, ses soupirs sempiternels, les vexations supplémentaires que les autres Peanuts lui infligent pour le bousculer, et ses visites chez "Lucy psychiatre"... ).

Un album bleu et brun, à couverture verte et au titre jaune. Pour résumer.


46 pages, coll. B.D. Hachette "bande verte" - env. 3 € en occasion

(BD) Les Chipies

Les Chipies est la troisième et dernière compilation des éditions Hachette dont je veux vous parler. Elle regroupe des strips de Charles M. SCHULZ datant entre 1958 et 1974, et a été publiée en 1975 en grand format et en 46 pages dans la collection "Bande verte", avec une colorisation tardive de Henri Filippini.

Voilà pour l'intro.

Je vous dirais ensuite, comme pour les deux précédentes, que cette BD est assez étrangement colorisée, mais qu'on s'y fait peu ou prou. Que la sélection de strips est efficace et qu'elle est certainement l'œuvre d'assez bons connaisseurs des Peanuts. Le trait est varié puisque que les strips les plus anciens et les plus récents sont espacés de plus de 25 ans, soit la moitié de la période pendant laquelle Schulz a produit son œuvre (de 1950 à 2000).

Même si Lucy occupe seule la couverture, et qu'elle mérite amplement le titre de "chipie", d'autres petites graines (apéritives) de femmes prennent aussi le relais. Violet est ici la concurrente la plus sérieuse de Lucy, et ne se défait pas lorsqu'il s'agit de crier pour imposer son point de vue. Les garçons sont tour à tour les spectateurs ou les innocentes victimes de Lucy, Sally, Violet, Patty. Linus et Charlie Brown sont en première ligne pour se faire incendier, bousculer, chahuter. Schroeder, dont Lucy est amoureuse, a l'énorme avantage de n'être pas bavard, tout absorbé qu'il est dans l'œuvre de Beethoven. Snoopy, enfin, subit quelques déconvenues assez sévères face à Lucy et Violet. Frieda est absente de ce volume, pourtant on avait vu dans Miaou ! qu'elle pouvait être chipie elle aussi.

En conclusion, un travail très honnête de la part des éditions Hachette BD. En 1975, il était rare de trouver les Peanuts sous leur titre original en France. Et puis le choix des strips dans ces trois volumes est bon. Le seul bémol va à la colorisation de Henri Filippini : elle n'est pas dénuée d'intérêt, mais elle a quand même bien vieilli... Je ne suis pas sûr que les couleurs qu'afflige Dargaud aux albums de "Snoopy" ces dernières années vieillissent mieux...


46 pages, coll. B.D. Hachette "bande verte" - env. 3 € en occasion

(BD) Les Amours de Snoopy

Publié chez BD Hachette en 1974, voici une BD de 46 pages qui s'apparente aux Snoopy de format classique publié chez Dargaud, et qu'on trouve dans les bacs de BD destinée aux jeunes lecteurs.

Ce n'est pas un album à proprement parler, mais une compilation, comme le titre précédent. Les strips originaux datent de 1967 à 1973 et ont été colorisés après coup par Henri Filippini. Les couleurs sont plus académiques que dans Les Malheurs de Charlie Brown, même si, même si... la niche de Snoopy n'arrive pas à se fixer sur la couleur qu'on lui connaît, Peppermint Patty se fait une nouvelle teinture à chaque page, comme Linus précédemment...

La première case du volume représente Snoopy de profil portant un drapeau où figure un gros cœur blanc sur fond rose. Cette image a été réutilisé avec d'autres choix de couleurs dans un volume récent paru chez Rivages poche, intitulé Les Amours des Peanuts. Mais comme je le signalais à l'époque, Rivages poche n'arrive pas à se limiter au thème fixé, sans doute parce que les responsables de leurs publications connaissent insuffisamment les Peanuts.

Les éditions Hachette, elles, s'en sortent ici fort bien et proposent à nouveau une compilation qui tient la route, avec un très bon choix de strips. Le trait est moins variant que dans Les Malheurs de Charlie Brown, parce que les strips originaux sont ici à peu près tous de la même période.

On verra ici en exclusivité mondiale Woodstock se trouvant une petite amie, qu'il présente à Snoopy comme si ce dernier était son père. Quelques pages plus tôt il lui offre un bouquet de fleurs pour la fête des mères. Snoopy écrit bien sûr des romans d'amour à l'eau de rose sur le toit de sa niche multicolore. Lucy, dont on sait à quel point elle voudrait séduire Schroeder, n'arrive qu'à obtenir un baiser de Snoopy. Peppermint Patty et Charlie Brown dissertent sur l'amour et sur la vie des adultes, assis au pied d'un grand arbre.


46 pages, coll. B.D. Hachette "bande verte" - env. 3 € en occasion

En construction...


Bonjour à toi, ô lecteur adoré !

Ce blog est en pleine construction, alors montre-toi patient et prépare ton sachet de confettis pour l'inauguration : ça va "buzzer" sur la blogosphère !

:p

Classement par titres


A

Les Amours de Snoopy

Les Amours des Peanuts

As-Tu jamais pensé que Tu pouvais avoir tort ?


C

Les Chipies


D

De l'Age : Quelques Pensées des Peanuts

Don't give up, Charlie Brown


E

Envole-toi, Charlie Brown


F

Fais face, Charlie Brown

Fun with Peanuts


G

Le Grand livre des questions et réponses de Charlie Brown



I

L'important, c'est de participer


J

Joe Cool déteste le dimanche après-midi


M

Les Malheurs de Charlie Brown

The Meditations of Linus

Miaou !


P

Parfois, c'est dur d'être un chien !


R

Reviens, Snoopy


S

Security is a thumb and a blanket

Snoopy

Snoopy and the Red Baron

Snoopy et le Baron rouge

Snoopy & les Peanuts 1950/1952

Snoopy & les Peanuts 1953/1954

Snoopy super-champion


T

Te voilà, Charlie Brown !

Tu n'en reviendras pas, Charlie Brown


W

We all have our hang-ups

Win a few, lose a few, Charlie Brown

Who do you think you are, Charlie Brown ?


dimanche 1 juillet 2007

(BD) Win a few, lose a few, Charlie Bown

« Oh ! May I ask you a question ? If your dad is out of town, why can't you just stay at home with your mother ?
— I don't have a mother, Marcie ! »


Alors O U I, les Peanuts ça peut très bien être triste et grave. Et Marcy peut, comme elle le dit dans la case suivante, retourner chez elle et se peindre la langue en noir (traduction littérale) pour avoir posé la mauvaise question. Peppermint Patty n'aurait donc pas de maman. Je ne sais pas si vous allez vous en remettre, moi j'avoue que j'ai un peu de mal.

Mais bon. Ça ne l'empêche pas d'être la cacahuète la plus attachante du groupe à mon goût. Particulièrement du côté féminin. Côté petits hommes en germe, Linus recueille mon suffrage, particulièrement lorsque, patient, le cœur rempli d'espoir, il passe la nuit dans un carré de citrouilles en invoquant "the Great Pumpkin" dans une verve toute shakespearienne : « Oh, Great Pumpkin, why hast thou cast me off ? How long, oh, Great Pumpkin, wilt thou hide thyself from me ? Mine enemies reproach me all the day ! Bring thou me out of my distress ! » Et, dans la dernière case, la tête posée sur l'avant-bras, un simple « Rats ! »

... Je vais désormais écrire mon article au conditionnel. Vous allez comprendre pourquoi...

Dans ce tome vous verriez aussi Snoopy composer certains de ses plus grands romans, des trucs qui commencent par "Book One, Part One, Chapter One, Page One". Prometteur, non ? Et puis vous assisteriez à l'écrasante supériorité sportive de Patty sur Charlie Brown, Schroeder, Lucy et Linus.

C'est ici aussi que se trouve une série de strips que j'avais déjà lus dans la langue de Molière (décidément, c'est presque un billet sur le théâtre) : Linus vient annoncer à Charlie Brown qu'il ne pourra plus réaliser ses propres bonshommes de neige désormais. Les adultes ont créé une ligue. Entraînement le lundi et le jeudi, trophées, assurance tous risques, championnat, arbitrage sévère sont au programme des réjouissances. En découlent de profondes interrogations de la part d'un Charlie Brown hagard qui, du fond de son lit, angoissé et insomniaque, en vient à douter que les adultes aient jamais contribué à rendre notre vie sur Terre plus excitante.

Vous pourriez lire tout ça si vous aviez ce tome entre les mains. Mais vous ne l'avez pas. Parce que vous ne passez pas des heures à chercher les cacahuètes rares sur eBay, et que vous n'avez pas les moyens de payer le prix fort sur Ch..tre.com. Et je vous comprends. Alors cliquez simplement sur "Faire un don" et c'est promis : la prochaine fois qu'on se voit je vous le prête.


120 pages env., éd. Holt, Rinehart and Winston (1973) - 4 $

(BD) We all have our hang-ups
























mercredi 27 juin 2007

(BD) Snoopy

Cet ancien volume à couverture cartonnée, publié en août 1958 aux éditions Holt, Rinehart and Winston, s'intitule Snoopy, tout simplement. N'allez pas en conclure que simplicité rime avec sobriété. La couverture ci-contre suffirait sans doute à vous en dissuader.

Je termine à l'instant la lecture de ces quelques 120 pages, et une fois encore je dois bien admettre que lire les Peanuts en V.O. est un plaisir plus grand que de les lire en V.F. D'abord, peut-être, à cause des interjections, qui sont plus variées et plus exotiques en anglais américain des années 50 qu'en traduction française des années 2000, assurément. Ensuite, parce qu'on perçoit assez facilement (même sans être bilingue, je veux dire) les niveaux de langue, les accents, les tournures idiomatiques. Le langage très oral de Charlie Brown, de Shermy, de Lucy, de Linus, me rappelle les aventures d'Huckeberry Finn pour leur côté populaire et "bon petit gars du pays".

Je ne suis pas sûr d'être très clair, là...

Alors résumons : Snoopy est claustrophobe, mais seulement dans les hautes herbes. Il ne se perche pas encore sur le toit de sa niche. Il imite le python, l'ours polaire, le crocodile, le kangourou, l'élan, le pélican, le rhinocéros... mais aussi Lucy, qui bizarrement n'apprécie pas trop. Un gag à répétition : la gamelle d'eau est vide. Snoopy invente mille et un stratagèmes pour faire comprendre ça à Charlie Brown.

Et puis à part ça il pleut souvent chez les Peanuts, mais ça il paraît que c'est assez répandu de nos jours... Alors on n'a plus qu'à lire et relire les Peanuts de Charles M. SCHULZ, vous ne trouvez pas ?


120 pages env., éd. Holt, Rinehart and Winston (1958) - 4 $

samedi 23 juin 2007

(BD) Don't give up, Charlie Brown

Peanuts. Charles SCHULZ. V.O.

Ce petit livre rouge contient des strips en noir et blanc sur pages jaunies, datés de 1968 et 1969.

EXCLUSIF ! Pour fêter cela, Snoopy enfile une tenue de cosmonaute, s'offre une première excursion dans l'espace et découvre de drôles de choses on the dark side of the moon. Eh bien oui : 1969 ce sont les premiers pas sur la Lune de Neil Arsmtrong !

INTRIGANT ! Alors que les Peanuts s'en vont au cinéma, deux Peppermint Patty apparaissent dans la file : normal, la susnommée n'a pas encore trouvé son apparence définitive à cette date.

RARISSIME ! Charlie Brown parle de son père lors d'un strip très attendrissant : « When I'm real lonesome, I like to go to my dad's barber shop... He always smiles when I go in, and says, "Hi". The two men who work with him are nice to me, too... They always ask me if I've come in for a shave. »

DESOPILANT ! Linus, assis à son pupitre dans la classe de la nouvelle prof remplaçante : « Miss Othmar ? Would you please repeat our homework assigment ? ...(en écrivant) "Write a two-page theme on what we did this summer" ... How do you teachers keep coming up with these great new ideas ? »

Bref : Peanuts. Charles Schulz. V.O. Petit bonheur.


Env. 100 pages, coll. Coronet Books (London 1975) - 0,99 $

mercredi 20 juin 2007

(BD) Reviens, Snoopy

Je l'avais trouvé chez mon bouquiniste en format "Pocket B.D.", et je viens d'en terminer la lecture : Reviens, Snoopy de Charles M. SCHULZ.

C'est un volume en français, comme l'indique le titre, paru chez Dargaud en grand volume. Sur la grande page, 5 strips horizontaux de quatre cases. Ici, 2 strips par page, disposés en carré.

Les pages sont colorées, plutôt sommairement.

Bref, on est en présence d'un véritable "Snoopy" à la française, et non d'un "Peanuts" dans le sens original et authentique du terme. Pourtant, un petit texte en postface nous le précise bien, Charles M. Schulz est l'auteur de chaque dessin des Peanuts. Et donc la magie opère, malgré les "écrans" imposés par l'adaptation.

C'est donc encore une fois une lecture jubilatoire. Dans ce tome Linus se met à porter des lunettes, les bulldozers doivent débarquer pour construire une autoroute qui passera juste sous la niche de Snoopy, Woodstock et ses amis n'ont pas encore trouvé leur forme définitive, Cra-Cra passe silencieusement à travers les cases, suivi par son nuage de poussières, et Lucy impose toujours sa loi en fronçant les sourcils et en serrant les poings.

Mais surtout, Snoopy opère ici un nombre incroyable de métamorphoses : on connaissait le vautour, le capitaine de navire, le batteur de baseball, le butteur fou (de football américain)... voici le dinosaure, le saumon qui remonte le courant, le lapin chassé, et même le chaton qui ronronne !

Ça en a peut-être encore l'air, dit comme ça, mais Snoopy et les Peanuts, ça n'est vraiment pas que pour les enfants...


119 pages, coll. Pocket B.D. - 3 €

lundi 18 juin 2007

(BD) Security is a thumb and a blanket


































A vous de remplir : « My security is... »