Dans ce tome édité au format de poche par Gallimard en 1972, les Peanuts de SCHULZ sont présentés dans l'esprit original, c'est-à-dire en noir et blanc et par strips de quatre cases. Des cases, il n'y en a pas toujours, d'ailleurs, parce que l'auteur n'hésite pas à faire sauter les cadres pour créer, par exemple, du mouvement, de la vitesse, des liens de cause à conséquence.Dans ce tome édité au format de poche par Gallimard en 1972, les strips ressemblent le plus souvent à des gags. Je ne sais pas si le thème du sport impose un comique plus facile à l'auteur, mais si vous aimez les Peanuts parce que vous les trouvez spirituels, voire "spiritistes", passez votre chemin. Ici la banquise est glissante, les ballons fuyants, les chutes nombreuses, les coups multiples.
En bref, Snoopy super-champion, c'est une compilation de strips inégaux, et l'ensemble manque d'intérêt parce que le thème sportif crée un déséquilibre dans l'univers tellement plus varié des Peanuts. Qui plus est, voilà encore un tome centré sur Snoopy au lieu de l'être sur Charlie Brown, et c'est bien dommage. En effet, les rapports de Charlie Brown au base-ball, son profil d'éternel looser, auraient à coup sûr pu nous mener plus loin que ceux de Snoopy au patinage artistique.120 pages env., éd. Gallimard 1972 - épuisé
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